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AVIAIRE

Le nombre des élevages de poulet de chair  en hauts plateaux est de plus en plus augmente ; avec des capacité allant de 3000 à plus de 10 000 poulets par bande. Un grand nombre de ces unités se localisent dans l’axe BBA-setif-batna en raison du climat tempéré et de la concentration des centres de fabrication d'aliment et des marchés de commercialisation. Cette concentration des élevages pose quelques problèmes sanitaires dans ces régions. La production industrielle de viande blanche a connu un développement important au cours des dernières années.

Choisir ses poussins

Le cycle de vie du poulet de chair est divisé en 3 étapes : démarrage (0 à 3 semaines), croissance (4 à 7 semaines), finition  (7 à abattage)

La phase la plus délicate de l’élevage est le démarrage : les poussins sont fragiles, il peut y avoir rapidement des pertes conséquentes si cette phase n’est pas maîtrisée.

L’éleveur a le choix d’élever des poussins d’un jour ou des poulettes démarrés (âgés de 4 à 6 semaines) : tout dépend de la technicité de l’éleveur et des installations dont il dispose.

Avantages et inconvénients :

Poulet démarré : peu de perte d’élevage, investissements limités (chauffage inutile), passage à l’aliment croissance ou à l’aliment fermier dès l’arrivée des animaux.

Poussin « 1 jour » : traçabilité forte, mais obligation d’acheter de l’aliment de démarrage et d’investir dans du matériel de chauffage. Le taux de perte au cours du transport peut être élevé (choc thermique). Par souci d’économie d’énergie, l’espace « poussinière » doit être réduit durant le premier mois de vie des animaux et cet espace doit être bien isolé pour limiter les pertes thermiques et les courants d’air froid qui humidifient la litière et générateurs de pathologies.

Le mode de chauffage le plus répandu est le radiant a gaz 

Préparation de la poussinière avant l’arrivé des poussins

  Après le vide sanitaire, le bâtiment devra être préparé d’avance avant l’arrivée des poussins pour assurer un bon démarrage. Ainsi, les opérations à effectuer 2 j avant l’arrivée des poussins sont :

  • Installer la garde en délimitant une partie du bâtiment à l’aide d’un isorel ou des bottes de paille sur une hauteur de 50 à 60cm pour que les poussins  ne s’éloignent pas de la source de chaleur et aussi réaliser une économie d’énergie et de paille. La densité prévue est de 40 à 50 poussins par m2,
  • Étaler la litière à base de paille ou de copeaux de bois sachant que la quantité à mettre en place varie de 4 à 5kg par m2 sur une épaisseur de 5 à 8cm pour un démarrage en été et au printemps et 8 à 10cm pour un démarrage  en automne et en hiver,
  •                  Pulvériser une solution antifongique,                 
  •                  Remettre en place le matériel premier âge tout en vérifiant son fonctionnement,
  •                  Réaliser une  deuxième désinfection lorsque tout le matériel est en place,
  •                 Allumer les sources de chauffage et surveiller leur bon fonctionnement : Le préchauffage évite la condensation dans la zone de contact sol/litière.  Ceci est observé fréquemment sur les sols en terre battue ou dans les bâtiment cimentés. Lorsque la  condensation se produise, il y a démarrage de fermentation anaérobique et dégagement d’ammoniac la durée du préchauffage varie selon les conditions climatiques, l’isolation du bâtiment et la  qualité de la litière. Le temps de préchauffage sera d’autant plus long que les températures extérieures sont basses et que l’épaisseur de la litière est importante. Ce temps est de 36 à 48 heures  avant l’arrivée des poussins en hiver et 24 heures en été suffisent. Pour un chauffage localisé les sources de  chaleur doivent être placées à une hauteur de 80 à 120cm et inclinée sur un angle de 45 ° par rapport à l’axe horizontal. Cette position augmente la surface de chauffage, facilite l’évacuation des gaz de combustion et évite les incendies
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Densité

La densité qui définie le nombre de sujets par unité de surface est un paramètre important que l’aviculteur doit contrôler durant les différentes phases d’élevage. L es normes d’équipement, la qualité du bâtiment et les facteurs climatiques sont des critères premiers pour déterminer la densité en élevage. Cependant, d’autres facteurs doivent également être pris en considération tels que le bien être des animaux, le type de produit (type de marché , poids à l’abattage) et la qualité de l’éleveur. Il faut signaler par ailleurs que des densités excessives entraînent des baisses de performances du fait de :

  •     La réduction de croissance,
  •       La diminution de l’homogénéité,
  •      Une augmentation de l’indice de consommation,
  •      Une diminution de la qualité de la litière,
  •      Une augmentation de la mortalité,
  •       Une augmentation des saisies et de déclassement à l’abattoir,
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